Le 28 juillet 1917, au cours d’une ceremonie solennelle a la Sorbonne, la France remettait a la Roumanie, alors en guerre a ses cotes, l’Etendard d’Etienne le Grand, une banniere representant saint Georges tronant, en martyr victorieux.
Un siecle plus tard, cette œuvre insigne, chefd’œuvre de broderie execute en 1500 pour Etienne le Grand, prince de Moldavie, est de retour pour trois mois a Paris a l’occasion de la presidence roumaine de l’Union europeenne et de la Saison croisee entre la France et la Roumanie.
Autour de cette œuvre chargee d’histoire sont rassemblees quelques unes des broderies religieuses de tradition byzantine les plus emblematiques de Roumanie, fleurons du patrimoine roumain et du patrimoine universel.
Brodees d’or et d’argent, enrichies de perles, elles ont accompagne de leur splendeur la priere des fideles et celle des princes, parfois meme jusque sur leurs tombeaux, prolongeant jusqu’au milieu du XVIIe siecle l’une des plus belles parts de l’heritage de Byzance et du grand empire disparu.
SommaireIntroductionLes principautes roumaines a la fin du Moyen AgeLa broderie de tradition byzantine en Roumanie (XIVe-XVIIe siecles)La banniere liturgique d’Etienne le GrandPanoplie sacerdotalePanoplie liturgiqueCouvertures et tombeauxEpilogueBibliographieListe des expositions.