C'est l'histoire des «s ances de traitement magn tique mises au point par le m decin autrichien Franz Mesmer (1734-1815) ainsi que sa th orie du «magn tisme animal que Louis Figuier rapporte ici dans le d tail.
Et l'histoire des d m l s de Mesmer et de ses disciples avec l'Acad mie de m decine.
Le «magn tisme animal , qui fut si b tement ni par elle, aurait d'autant m rit d' tre s rieusement tudi qu'il allait permettre non seulement de comprendre nombre de «gu risons merveilleuses mais qu'il devait ouvrir aussi un champ in puisable de recherches sur la suggestion («le sommeil nerveux ), le somnambulisme (Puys gur et Deleuze) l'hypnose (ainsi nomm e par le mesm rien cossais Braid), la chirurgie sous hypnose (Eisdale) et, bien s r, la vaste voie des innombrables th rapies psychologiques (Charcot).
Franc-ma on (et protecteur de Mozart), Mesmer connaissait les th ses de Paracelse et les m thodes th rapeutiques de Robert Fludd.
Il expliquait la maladie par un d s quilibre dans la r partition du fluide vital et s'effor ait de compenser cette disharmonie par la magn tisation du patient (ou d'objets magn tis s en th rapie de groupe).
Les th ses de Mesmer eurent une grande influence sur la philosophie romantique de la nature.
«En terminant son fameux rapport de 1831, M.
Husson disait L'Acad mie de m decine devrait encourager les recherches sur le magn tisme, comme une branche tr s curieuse de psychologie et d'histoire naturelle.
Nous r p terons, trente ann es d'intervalle, le voeu exprim par l'honorable m decin de l'H tel-Dieu.
Nous sommes convaincu que cette tude offrirait plus d'une conqu te int ressante au physiologiste comme au psychologue.
(Louis Figuier).